La gale du cheval, souvent confondue avec la gale de boue ou la gale d’été est une maladie parasitaire causée par les acariens et à l’origine de multiples lésions cutanées au niveau des crins et de la peau du cheval.
C’est une maladie contagieuse qui peut rapidement toucher tous les chevaux d’un même environnement. Il est donc nécessaire de la traiter à temps afin de limiter sa propagation. Pour cela, il est important de connaître ses causes, ses symptômes, ses traitements et ses moyens de prévention.
La gale du cheval est une affection cutanée transmise par les acariens. C’est une maladie parasitaire très contagieuse qui doit être traitée rapidement pour éviter la transmission aux congénères. Elle se traduit par l’apparition de fortes démangeaisons, une chute localisée de poils et l’inflammation de la peau du cheval. Elle ne doit pas être confondue avec la gale de boue.
La gale du cheval est provoquée par trois types d’acariens (minuscules arthropodes de la même famille des araignées) qui creusent des galeries sous l’épiderme du cheval, à l’origine de fortes démangeaisons.
Cette maladie se décompose en quatre types en fonction des zones infectées : la gale démodécique (poils de l’ensemble du corps), la gale sarcoptique (ensemble du corps), la gale psoroptique (crins) et la gale chorioptique (pieds et membres).
Attention, la gale est transmissible à l’Homme, c’est une zoonose. Il faut donc être vigilant lorsque l’on manipule des chevaux contaminés en adoptant des précautions sanitaires conséquentes.
Différents symptômes permettent de reconnaître l’apparition de la gale du cheval. Attention, ils ne sont pas à confondre avec d’autres maladies cutanées ! 5 symptômes sont particulièrement significatifs de la gale chez le cheval : les démangeaisons, la perte de poils, la peau granuleuse, la perte d’appétit et une forte fatigue.
En creusant sous la peau du cheval, le parasite à l’origine de la gale déclenche des démangeaisons d’intensité variable. Afin de se soulager, le cheval peut être amené à se frotter contre des objets (mangeoire, abreuvoir, abris de pré…), à se mordre ou à se gratter à l’aide d’un autre membre. Cela peut alors entraîner de multiples traumatismes secondaires au niveau des membres. Les problèmes cutanés causés par la gale commencent au niveau des fanons, mais peuvent rapidement s’étendre avant de gagner le corps entier.
Attention cependant à ne pas confondre les démangeaisons de la gale du cheval à celles de la dermite chez le cheval ! La dermite ou dermatophytose concerne principalement les crins, le dos, la croupe et le ventre.
En se grattant, le cheval contaminé s’inflige des lésions au niveau des crins (crinière et queue) à l’origine de crins ébouriffés, cassés ou de zones de dépilation importante à la base des crins puis sur l’ensemble du corps.
En se frottant, les poils de la robe du cheval tombent, causant alors d’importantes zones de dépilation. La peau du cheval est alors à vif, ce qui la rend granuleuse.
Si la gale n’est pas soignée, elle est à l’origine d’une baisse d’appétit importante. Ce faible appétit est le plus souvent un symptôme de la gale sarcoptique.
Si la gale n’est pas soignée, elle peut être à l’origine d’une fatigue générale. Le cheval est alors abattu et en méforme, ce qui est le plus souvent un symptôme de la gale sarcoptique.
Il existe quatre types de gale chez le cheval. On les différencie par les zones qu’elles concernent.
La gale démodécique est présente dans le monde entier, mais est heureusement très rare. Elle concerne plutôt les animaux domestiques comme les chiens ou les chats. Les acariens responsables de cette maladie parasitaire appartiennent à la famille Demodex Spp. On la reconnaît par une affection alopécique, c’est-à-dire une perte de poils sans démangeaisons. Elle touche principalement la tête, l’encolure, les épaules et les antérieurs du cheval. L’apparition de papules, pustules ou pellicules sur le corps du cheval est également possible.
La gale sarcoptique du cheval est aussi appelée gale générale. On la reconnaît par l’apparition de croûtes puis de lésions qui commencent au niveau de la tête du cheval et s’entendent de l’encolure aux épaules. Ces lésions cutanées entraînent par la suite des zones de dépilation étendues à l’ensemble du corps du cheval infecté.
L’acarien à l’origine de cette maladie appartient à la famille des Sarcoptes scabiei. Le cheval peut transmettre la gale sarcoptique à l’Homme, il faut donc être vigilant lors de la manipulation d’un cheval infecté.
La gale psoroptique, aussi appelée gale des crins, est peu fréquente en France, mais il faut veiller régulièrement à ses premiers symptômes : des démangeaisons importantes au niveau des crins, de la tête et des oreilles.
Les acariens responsables de cette maladie parasitaire appartiennent principalement à la famille des Psoroptes equi qui attaquent les crins. Une autre variété d’acariens se développe quant à elle davantage au niveau de la tête et des oreilles. Ils se reproduisent à la surface de la peau des chevaux porteurs de cette maladie et se nourrissent en les piquant.
La gale psoroptique touche principalement les jeunes chevaux ou les chevaux âgés, généralement en hiver. Les chevaux peuvent se contaminer entre eux par un contact direct, mais aussi par le biais d’un contact indirect (harnachement, matériel de pansage) comme en cas de teigne. Notons que le cheval ne peut pas transmettre la gale psoroptique à l’Homme, contrairement à la gale sarcoptique.
La gale chorioptique est également appelée gale des paturons. On peut la reconnaître par sa localisation sur les membres (principalement les postérieurs) et elle est à l’origine d’importantes démangeaisons qui se développent plus au moins.
Elle est causée par l’acarien nommé Chorioptes equi. Ils vivent à la surface de la peau des chevaux atteints et se reproduisent sur l’épiderme du cheval en se nourrissant de débris cutanés (peau morte, poussière…).
La gale chorioptique touche principalement les chevaux aux longs fanons, comme chez les chevaux de trait, où les acariens peuvent se loger confortablement et facilement. Les chevaux peuvent se contaminer entre eux par un contact direct, mais aussi par le biais d’un contact indirect (harnachement, matériel de pansage) comme en cas de teigne. Notons que le cheval ne peut pas transmettre la gale chorioptique à l’Homme, contrairement à la gale sarcoptique.
Seul un vétérinaire sera compétent pour établir un diagnostic et prescrire un traitement adéquat. En cas de gale, il est d’abord important d’identifier le parasite à l’origine de la maladie (Sarcoptes scabiei, Psoroptes equi ou Chorioptes equi) puis de le traiter avec l’utilisation de produits acaricides et antiparasitaires. Le traitement peut être pris par voie orale ou locale.
Cependant, la meilleure façon d’éviter la gale est de mettre en place des mesures sanitaires préventives comme :
Pour conclure, la gale du cheval est une maladie parasitaire fréquente et contagieuse qui peut toucher tous les chevaux. Les premiers symptômes sont de fortes démangeaisons aux membres ou à la tête. Il est alors conseillé de consulter un vétérinaire en cas de doute. Le traitement de cette maladie
est simple, mais il est important de prévenir son apparition. Ainsi, la mise en place de mesures hygiéniques joue un rôle primordial dans la limitation de la diffusion de la maladie.
Étudiante en 1ère année d’école de commerce, je suis passionnée par le monde du cheval et par les sports équestres. Je monte à cheval depuis mon plus jeune âge et je pratique le saut d’obstacles et le concours complet en compétition.
Passionnée, je partage mes découvertes et connaissances à travers mon clavier d’ordinateur !
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