« Théoriquement », le mors permet au cavalier de contrôler la direction et la vitesse de son cheval. Nous disons « théoriquement », car en réalité, le mors permet surtout de contrôler l’avant main du cheval, c’est-à-dire :
- sa bouche
- sa tête
- son encolure
- ses épaules.
La vitesse et la direction du cheval sont en réalité plus contrôlées par l’ensemble des aides du cavalier (poids du corps, assiette, dos, jambes, bras, etc.) que par le mors, même si celui-ci peut être utile dans certains cas extrêmes comme un cheval qui embarque par exemple. Vous retiendrez donc qu’il est plus efficace de se redresser que de tirer sur les reines pour s’arrêter.
S’il paraît plutôt simple et anodin tant il est utilisé, le mors d’équitation s’avère être plutôt complexe quand on l’observe de plus près, d’autant plus qu’il est dans la bouche du cheval (zone sensible). Mal utilisé, il peut causer quelques dégâts …
C’est d’ailleurs pour cette raison que certains cavaliers ont décidé de monter sans. Car oui, il est totalement possible de monter sans mors. Cependant, cette pratique demande un certain niveau d’équitation. Elle crée aussi un débat sur les réels bienfaits qu’elle apporterait ou n’apporterait pas au cheval. Mais cela est un autre sujet …
Si le mors est adapté au cheval et que le cavalier conserve une main douce, il n’y a aucune raison pour que le cheval soit en inconfort. Pour répondre aux différents besoins des cavaliers et des chevaux, il existe une multitude de mors d’équitation différents et il peut être facile de se sentir perdu parmi toutes ces références. Alors, pour vous aider dans votre choix, voici la présentation des différentes familles de mors.